Jésus m’a fait demander de vous transmettre ce poème écrit par Isa, le 2/3/2001, avant que notre terre soit reconnue si malade.
La terre est malade de ses habitants
Quand donc vont-ils arrêter
De se prendre pour des géants
Et de me torturer
Les forêts qui jadis faisaient ma fierté
Ne sont plus qu'un lointain souvenir
Ils les ont fait partir en fumée
Ils n'ont cessé de les détruire
Je possédais de toutes la galaxie
Les races les plus diversifiées
La haine d'une seule a suffi
Il n'en reste plus qu'une poignée
Les trésors que j'ai jalousement préservés
De la ruine et de la destruction
Ils les ont un à un dévastés
Au nom du gain ou de la religion
Les richesses que j'avais semées
Un peu partout sur la planète
Un peuple se les est appropriées
Et par les fenêtres il les jette
Les animaux que j'avais créés
Dans une si grande diversité
Par bêtise et par infamie
Ils me les ont anéantis
Qu'ont-ils fait de mes océans
Ce n'est plus qu'un immense charnier
Empli de bateaux agonisants
Et de poissons irradiés
L'air est devenu irrespirable
Vos poumons ne peuvent plus supporter
Cette atmosphère épouvantable
Que les voitures ont polluées
Pourquoi détruisez-vous tant de bovins
Au nom de la rentabilité
La moitié du monde meurt de faim
Vous, vous n'en avez rien à cirer
Il reste un continent immense
Auquel vous n'avez pas encore touché
Je sais que vos dirigeants y pensent
Mais n'essayez pas de le souiller
Car alors, grande sera ma colère
Inondations et raz-de-marée
Ouragans et tremblements de terre
Ce jour-là, je serai déchaînée
Plutôt que vous laisser finir
De me détruire impunément
Il me faudra alors agir
Vous éradiquer simplement.
Isa, 02/03/2001